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La médecine nucléaire / scintigraphie

le 27/03/2017

Le service de scintigraphie est momentanément fermé, le temps des travaux d'agrandissement.

Le service

Le service dispose d’une gamma caméra (tomographie par émission monophotonique).

Prendre un RDV

Pour prendre un rendez-vous de scintigraphie, composez le 01.69.39.90.92

Horaire d’ouverture : du Lundi au Vendredi de 9h00 à 17h00

Pourquoi réaliser une scintigraphie ?

 La scintigraphie permet d’identifier, souvent de façon précoce, un désordre au sein d’un organe ou une pathologie connue dont on voudrait définir les caractéristiques en injectant par voie intraveineuse une quantité infime d’un « traceur » radioactif. La gamma caméra apporte des informations à la fois fonctionnelles et anatomiques.

Existe-t-il plusieurs types de scintigraphie ?

Chaque traceur est spécifique d’un organe ou d’une pathologie. On ne peut donc imager en médecine nucléaire que les organes pour lesquels on dispose d’un traceur approprié.

Quels sont les examens les plus couramment réalisés à l’hôpital privé Claude Galien et que recherche-t-on ?

La scintigraphie myocardique est utilisée dans le diagnostic, l’évaluation pronostique et le suivi de l’insuffisance coronarienne, le bilan d’infarctus du myocarde et ses complications, la cardiopathie dilatée, et l’évaluation de la viabilité myocardique.

La scintigraphie osseuse est utilisée en cancérologie (bilan d’extension et de surveillance), en rhumatologie et orthopédie (fracture de fatigue, algoneurodystrophie, suivi de prothèse de hanche ou de genou, recherche d’infection ostéoarticulaire, etc.), et en pédiatrie (boiterie de l’enfant).

La scintigraphie pulmonaire de ventilation et de perfusion est utilisée dans le diagnostic et le suivi d’embolie pulmonaire, le bilan préopératoire d’une chirurgie pulmonaire et la recherche de shunt artério-veineux.

La scintigraphie rénale est utilisée dans l’évaluation du parenchyme cortical fonctionnel des reins, l’évaluation de la fonction rénale, le bilan d’un obstacle pyélocaliciel ou urétéral et le diagnostic d’hypertension réno-vasculaire (MAG3, DTPA).

La lymphoscintigraphie est utilisée dans la recherche du ganglion sentinelle dans le bilan des pathologies cancéreuses comme les cancers du sein, le mélanome.

La scintigraphie thyroïdienne à l’iode 123 est utilisée dans la caractérisation des nodules thyroïdiens, l’évaluation de l’hypothyroïdie congénitale, la recherche d’une thyroïde ectopique, le diagnostic étiologique d’hyperthyroïdie (maladie de basedow, thyroïdite subaigüe, nodule toxique, surcharge iodée, etc.).

L’iode 131 est utilisé dans le traitement ambulatoire des hyperthyroïdies (adénome toxique, maladie de Basedow, goitre multihétéronodulaire toxique).

La scintigraphie parathyroïdienne est utilisée dans la recherche d’adénome parathyroïdien, notamment ectopique.

La scintigraphie de perfusion cérébrale est utilisée dans le bilan de démence, d’épilepsie et d’AVC.

La scintigraphie cérébrale au Datscan est utilisée dans la différenciation entre un tremblement essentiel et un syndrome parkinsonien typique ou non (maladie de Parkinson idiopathique, atrophie multisystématisée, paralysie supranucléaire), la différenciation entre une démence à corps de Léwy et une démence de type Alzheimer, la différenciation entre un syndrome extrapyramidal induit par un neuroleptique ou une pathologie liée à une atteinte présynaptique dopaminergique.

La scintigraphie à l’Octreoscan est utilisée dans le bilan des tumeurs exprimant les récepteurs de la somatostatine (tumeur carcinoïde).

La ventriculographie isotopique est la méthode de référence de la mesure de la fraction d’éjection du ventricule gauche dans les indications cardiologiques ou cancérologiques.

Les scintigraphies au Gallium et aux immunoglobulines marquées sont utilisées dans la recherche de foyer infectieux profond ou osseux en phase précoce plusieurs semaines avant l’apparition de signes radiologiques.

Existe-t-il des contre-indications ?

 La grossesse est la seule contre-indication.

Existe-t-il des effets indésirables ou un risque d’allergie ?

Non. Ils sont rarissimes. La médecine nucléaire n’est pas contre-indiquée en cas d’allergie à l’iode.

Existe-t-il un risque pour l’entourage ?

Le risque est nul lorsque le patient respecte les consignes données dans le service. La dose injectée est infime et le produit disparait rapidement de l’organisme par une élimination (souvent urinaire) et une décroissance naturelle rapide.

L’équipe du service de scintigraphie est disponible pour répondre à toutes vos interrogations.